Le tourbillon De la vie
nous nous
Sommes Sommes
Aimés
La vie nous a séparés
Emportée
par le tourbillon
De la vie
J'ai Virvoleter
haut et fort
Dans un ciel
D'apparence
sans nuages
Tu m'as
Violemment
rappelée
à la réalité
Que je suis sous ton joug
captive de tes désideratas
et moi petite écervelée
Je te suis
Dans tes Délires
ton délire
est devenu
Le notre
5 secondes
Dieu m'a donné
Cinq secondes
Pour me perdre
Toute une vie
pour triompher
De ces victoires
Sans lendemain
point de podium
Le malheur
Court à mes trousses
Il était écrit
Ta lumière
Éclairera ton chemin
ton ombres sera plus
Grande encore
elle suivra
le chemin du soleil
Tu ouvrira la porte
que je t'ai suggérer
parce que tu es née
Un après-midi
Sans soleil
Dans un brouillard
De neige
Et je sais combien tu avais
froid
Le cœur de Dieu
Ne se donne pas
Et se laisse
à peine
Deviner
Il me regarde depuis
mon premier cri
Pourquoi a-t-il eu
Pareil
dessin?
Les trois actes
à quoi bon
Une tragédie en trois actes
Voué à une mort
certaine
À quoi bon un interlude
dans une vie
Vouée à la solitude
À quoi bon la violence
ressenti dans la chairs
si je n'ai pas L'or
Qu'elle me coûtera
le cœur m'anime
d'une
Tragedie
qui se fera resentir
Au plus profond
De nos êtres intimes
laissant le souvenir
Du meilleur roman
De nos vies
Nous l'écriront
de notre sang
Et peu importe l'œil
Du vulgaire
Nous nous nourrissons
L'un de l'autre
comme deux vampires
Affamés
nous jouirons de nos corps
Puisque c'est là que
Dieu a mis
l'interdit
La volonté de Dieu
je veux que
Se fasse
La volonté de Dieu
Je veux
avoir
cinq ans
que Dieu décide
Pour moi
C'est une façon
de ne pas le décevoir
De lui appartenir
De corps et d'esprit
Dieu m'impose à demi
de choisir
Choisir c'est délibérément
Se condamner
les cartes disent
Invariablement la même
chose
ce que j'ai entendu
De la bouche de Dieu
Sans doute qu'une fois
le malheur sera advenu
Dieu me dira
Je n'ai rien fait
que tu n'espérais
je laisse le hasard
me dérober
choisir est trop
Grand
les cartes parlent
Invariablement
Dieu est commanditaire
De ma destinée
Pourquoi ?
j'espère le comprendre un jour
La crasse
parler de tout
Sauf de la crasse
Comme si elle
n'existait pas
Comme si c'était ailleurs
Que je voulais
regarder
Il n'y a pas de poésie
dans les porcheries
Maximilien
plutôt que d'embrasser
Ta belle
Tu lui Chante
à l'oreille
De ces mélodies
que connaissent
Les sirènes
Pour mieux
Te perdre
sur les récifs
Tu le sais l'heure
N'est plus aux mots amers
ton venin
à le goût du miel
quand tu me dis suis moi
Je me débats
Qui épouserait un si grand
malheur ?
Poésie
poésie
Ou combien de fois dire
Ce qui a été dit
un million de fois
Avec de nouveaux mots
De nouvelles images
la poésie crie
"Je t'aime "
De mille et une façon
Renouvelé de
Ses propres tripes
la poésie
Se nourrit
De son propre
Chant
Pour fredonner
une mélodie
qui plaira
aux oreilles
De sa muse
Maximilien
tu me parles
Comme si
Tu étais le seul être
sur terre
À m'aimer
et moi
Il me plaît
d'y croire
Il me plaît
De fermer
tous les verrous
Tous les volets
Et me laisser enlasser
Dans les bras
d'un amour
singulier
tu veux fermer
Toutes les vannes
Lumières éteintes
Je te suis
Parce que
l'humanité
je l'ai assez vue
Le temps des guerres
l'homme par la passion
Qui l'anime
N'a su faire
que champs
De ruines
Les rivières de sang
jusque-là
Si tranquilles
Ne viennent pas réveiller
leurs consciences
A jamais
salies
l'homme assoit
sa victoire
sur d'innombrables
défaites
Ne vois tu pas
que chaque mort
est une Tragédie ?
Le sang qui coule
Est et sera
Toujours
Celui
De l'humanité
l'homme a fini
Par s'accommoder
De l'horreur qui l'habite
Le sang
Ne vaut plus
Rien
Les sons du violon
à quoi bon
Faire crier
De jolis sons
du violon
si on ne comprend
Pas la mélodie ?
Je veux que les mots
Qui sortent
de ma bouche
soient pénétrants
Je veux
Toucher
Les cœurs
aveugles et sourds
Je ne veux pas
D'une
Poésie
À 8 clos
la terre que je cultive
se nourrit
d'un destin
inégalé